En 2000, je réside à Mandelieu-la-Napoule dans les Alpes-Maritimes. Le logement que j’occupais était au 7ème étage avec une vue sur une colline appelée « le Mont San Peyre ou « la colline du Dragon ». J’ignore la raison de cette appellation, mais toujours est-il que lorsque je la contemplais la nuit, je pouvais observer des phénomènes étranges tourbillonner tout autour, comme des faisceaux de lumière avec des formes inconnues.

J’avais fait la connaissance d’un monsieur, passionné d’OVNI tout comme moi, et il souhaitait me voir pour me remettre un document important sur le sujet. Il voulait me rencontrer dans l’arrière-pays niçois, en haut d’une montagne, à 60 kms de mon domicile. Pourquoi précisément à cet endroit ? Je l’ai compris le jour du rendez-vous qui avait lieu trois jours plus tard.

Entre-temps, je décide d’inviter ma sœur qui vivait à Paris et une amie qui à l’époque faisait des études à Grenoble, bien qu’elle ne soit pas de cette région. Les filles étaient ravies de venir passer quelques jours sur la Côte d’Azur et je profitais de leur présence pour m’accompagner et rencontrer ce monsieur si mystérieux.

Ayant ma voiture au garage et connaissant bien la route, je demandai à mon amie si je pouvais conduire sa voiture. Ayant parcouru près de 500 kms la veille, je jetai un coup d’œil sur la jauge qui indiquait que le réservoir était presque vide. Le compteur indiquait 999 kms, ce qui me frappa, car à l’époque, les chiffres, les nombres et les heures miroirs avaient un sens pour moi, mais aujourd’hui, je n’y prête plus vraiment attention ou très peu. A savoir que ce chiffre a pour signification « changement radical », ce qui fut le cas quelques semaines plus tard. Il faut être inconscient de partir dans de telles conditions avec le risque de tomber en rade au milieu de nulle part en haut d’une montagne à 120 kms du lieu de départ et d’arrivée. Toute personne intelligente et sensée irait à la première station-service, mais je m’obstinais à ne pas vouloir y aller et je me souviens encore m’entendre dire « on verra bien ».

Sur le chemin qui était désertique et qui menait à notre point de chute, je pensais au réservoir, mais restais confiante malgré tout, puis une phrase me traversa l’esprit : « Le réservoir se remplit ». Je précise que j’ai senti dans ma tête une drôle de sensation, comme un éclair qui traversa mon cerveau. Difficile d’expliquer par des mots. Ce qui me frappa surtout dans cette pensée, c’est que je n’avais émis aucun souhait, aucune prière pour ne pas tomber en panne d’essence, ni en me demandant si nous arriverions à bon port. Rien de tout cela, juste une affirmation ferme.

Arrivées à destination, il n’était pas difficile de reconnaître l’homme en question parce qu’il avait avec lui un porte-documents, et peu de personne se trouvait sur place. Il nous apprend entre autres que ce lieu était régulièrement visité par des extraterrestres. C’est alors que je compris le pourquoi de notre rencontre à cet endroit précis. La conversation fut assez brève et nos chemins se sont écartés. Je ne l’ai jamais revu. Les filles et moi, sommes restées une heure environ à contempler le paysage avec la sensation qu’une énergie y était très particulière.

En reprenant la voiture, INCROYABLE. La jauge était à son maximum. Comment cela est-il possible ? me disent les filles et pourtant témoins comme elles me le répétaient souvent. C’est alors que je me suis remémorée cette pensée peu ordinaire. J’ai compris depuis ce jour que la co-création instantanée ne peut se faire qu’à la condition de n’avoir aucun doute avec une affirmation et une certitude absolue. Surprises, comme vous pouvez l’imaginer, nous repartons sur le chemin du retour.

Depuis mon jeune âge, il m’est très facile de créer rapidement mes besoins du moment (entre quelques heures et quelques jours) mais remplir un réservoir par la pensée, cette matérialisation, je ne l’avais encore jamais vécue. Si je pouvais co-créer des billets (rire)…!!!

Quelques jours plus tard, les filles sont reparties chacune de leur côté et mon amie de Grenoble a repris sa voiture sans y mettre une goutte d’essence pour son retour à Grenoble.

Certains penseront que la jauge était défectueuse et cependant, je vous assure qu’il n’en est rien.


Gabriela d’Asti