Ayant vécu de très nombreuses expériences paranormales depuis ma petite enfance, j’ai compris que certaines manifestations qui se sont présentées à moi comme « Jésus, les maîtres ascensionnés, les archanges, les anges, les guides, les symboles, la matérialisation, la dématérialisation, les OVNI, etc. », ne provenaient pas que de la lumière comme le New-Age et les religions pourraient nous le faire croire. L’ombre sait nous illusionner, c’est pourquoi, aujourd’hui, je reste vigilante quant à leur provenance.


Kryeon ou « Kryon en français » est une entité pléiadienne du service magnétique reliée à la planète Jupiter, responsable de la reconstruction de la « grille magnétique de la Terre » dont la reconstruction serait nécessaire en vue de l’évolution de l’humanité. Celui-ci retransmet des messages en channeling depuis 1989 à travers Carroll Lee, un américain conférencier, connu dans le monde de la spiritualité et auteur de nombreux ouvrages traduits en 15 langues.

Sa première venue en France était prévue le 2 mai 1998 à Périgueux en Dordogne. Ayant lu certains de ses ouvrages, je souhaitais participer à l’une de ses conférences et pour réserver ma place, j’ai contacté les organisateurs Claude et Geneviève. Le courant est passé, nous échangions nos points de vue sur différents thèmes. Le couple habitait proche d’une forêt et louait une petite maison et un chalet pour ceux qui souhaitaient se ressourcer, le cadre s’y prêtait. Claude m’invita gracieusement au chalet et me proposa d’arriver le 30 avril pour faire plus ample connaissance. J’acceptai volontiers, cela me permettait de profiter de la région que je ne connaissais pas.

Arrivée sur place, il m’accompagna au chalet pour y déposer mes affaires et pendant le trajet, j’entendis une petite voix me dire « ce soir, j’ai une expérience extraterrestre » et au fond de moi, je savais que cela allait se réaliser. J’en ai fait part à Claude qui avait l’air intrigué ne sachant quoi penser de moi, il ne me connaissait pas vraiment. Pensez à cela un instant, une étrangère venue de nulle part, débarquant chez lui, annonçant l’arrivée des frères de l’Espace ! Nous déjeunons en attendant quatre suisses qui avaient loué la petite maison et une fois arrivés, il les invita à nous rejoindre à table pour partager nos expériences mutuelles, les échanges furent agréables. Je ne me souviens que d’un prénom sur les quatre, Alberto (sympa pour les autres).

Après le repas, les suisses sont partis en ville, Claude et sa femme se préparaient pour une soirée.  Quant à moi, je préférai rester sur la terrasse du chalet et profiter de cette belle journée ensoleillée pour lire un livre de Kreyon. Dans une page, il est écrit : « Chers humains, vous avez le pouvoir sur une armée entière d’entités négatives, ils ne peuvent pas vous nuire si vous leur commandez de s’en aller immédiatement » puis une sensation très étrange comme si cette phrase était rentrée dans mon cerveau (inexplicable). Je stoppe ma lecture un moment, je contemple la nature, mon regard se fixe sur les arbres plantés devant le chalet, il faisait bon, je ressentais l’énergie de Kreyon. Je reprends ma lecture sans me douter un seul instant que j’allais vivre une nuit cauchemardesque.

Vers 19h30, comme guidée, je pars en direction de la petite maison pour savoir si les suisses étaient rentrés. Chouette, ils sont là, nous poursuivions la conversation du midi. Vers 22h30, je décide de rentrer dormir car tôt le lendemain matin, nous avions rendez-vous avec Carroll Lee. Pour rejoindre le chalet situé sur une petite colline, il fallait traverser la forêt qui n’était pas facile d’accès d’autant plus qu’il faisait très sombre. 3 suisses sur 4 m’accompagnèrent en éclairant le chemin avec des briquets et une bougie, celle qui est restée ne voulait nous suivre car elle avait des problèmes cardiaques.

Arrivés devant le chalet, je leur propose de visiter l’intérieur.  A peine rentrés et sans réfléchir, je me retourne face à la porte d’entrée, mes pas s’arrêtèrent net sur la terrasse. Comme hypnotisée, je ne pouvais ni réagir, ni parler, ma gorge était nouée. Je lève les yeux et j’aperçois comme une étoile qui scintillait passant par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel s’immobilisant entre deux arbres. Je pus enfin parler : ‘ venez vite’ et tous affolés me rejoignirent en admirant cette forme d’étoile magnifique qui descendait, montait plusieurs fois de suite, vacillant de droite à gauche et de gauche à droite pendant quelques secondes pour se stabiliser à 5m du sol environ, celle-ci se rapprochant de nous. ‘Merde, ils sont là’, je ne la ramenais pas large. Je captais une énergie, des sons, des bruits inconnus, les feuilles bougeaient comme si elles se froissaient, un vent, un souffle, sortait des arbres, difficile à expliquer. Une peur m’envahit puis l’étoile a pris l’apparence d’une soucoupe, la forêt s’est illuminée, de gros phares rouges au niveau du sol clignotaient toutes les 2 à 3 secondes.

Mélange de joie, d’angoisse, d’une vue magnifique et très perturbante à la foi, ma peur se renforçait car je sentais la présence d’êtres très négatifs que je ne voyais pas mais j’entendais dans mon esprit, « ils mesurent 1m20 environ ». Pourquoi ce chiffre ? La semaine suivante en lisant un livre sur « les p’tits Gris » appelés aussi « les Illuminatis », j’ai appris qu’ils mesuraient cette taille.  Mon premier contact avec un être de l’espace était à mes 11 ans, mais celui-là mesurait 2m50 environ.  « Se référer au thème * OVIN *, « Rencontre du 3ème type ».

Roberto se rapprocha de l’engin demandant à ces êtres de sortir nous rejoindre. Mais il est dingue !  Il va tous nous faire tuer ! Me suis-je dis mentalement. Je voulais lui hurler dessus pour qu’il arrête mais rien à faire, j’étais de nouveau dans l’incapacité de parler comme paralysée et à part prier pour qu’ils partent, je ne pouvais pas faire grand-chose. La soucoupe avait disparu en un millième de seconde et tout était redevenu normal, enfin, je croyais. ‘Bonne nuit Gabriela, on rentre nous coucher, à demain’ me disent-ils. Ils m’embrassèrent en me souhaitant bonne nuit. Drôle ? pas vraiment. Je ne leur en veux pas, je pense qu’ils ont été manipulés psychiquement pour me laisser seule afin de vivre ce qui allait suivre c’est alors que je pris conscience que ces êtres venaient pour moi et pour me faire du mal (cool). Je n’imaginais pas la tournure que cela prendrait, c’était pire. Heureusement que la cardiaque n’était pas venue comment aurait-elle réagi ?

Plus de bruit, plus d’image, tout était redevenu calme et c’est en courant que j’ai atterri dans mon lit, la tête sous la couette en respirant à peine de peur qu’ils ne reviennent. Soudain, ils revinrent à la charge, tournant autour du chalet pendant des heures et j’avais l’impression qu’ils essayaient de m’attraper mais sans succès. Pourquoi ne sont-ils pas arrivés à rentrer ? Ce n’est pas une porte et trois bouts de bois qui leur font peur. Lorsqu’on est protégé, on l’est. Comme un mantra, je ne cessais de répéter ces phrases dans mon esprit « dors ! Mais non, ne dors pas, tu ne sauras pas ce qu’ils vont te faire, c’est mieux de mourir ! Mais non, tu ne verras pas non plus ce qu’ils veulent faire de toi ». Par ailleurs, une forte pression tourbillonnait au niveau de mon 3ème œil (sixième chakra, celui de la clairvoyance et de la vison intérieure). Je l’ai déjà vécu de nombreuses fois mais pas aussi fort que cette fois-ci et quand cela m’arrive, cette pression me laisse une marque de la taille et de la même couleur qu’une pièce de 2 centimes d’euro, on dirait une indienne !

Ma peur grandissait de plus en plus quand revient en tête la phrase de l’après-midi : « Chers humains, vous avez le pouvoir sur une armée entière d’entités négatives, ils ne peuvent pas vous nuire si vous leur commandez de s’en aller immédiatement ». Je repris mon souffle et ni une, ni deux, je leur ORDONNE de partir IMMÉDIATEMENT et à ma grande surprise je me surprends à regarder par la fenêtre qui donnait à l’arrière de la maison de Claude pour savoir s’ils étaient rentrés de leur soirée. Oui ! Le lampadaire extérieur était allumé ! Je n’avais plus d’autre choix que de franchir la porte d’entrée, sachant qu’ils étaient encore là.  Comme une folle, je parcours les 200m qui séparaient le chalet de la maison, faisant des zigzags pour éviter de trébucher, j’ai dû contourner des arbres, un poulailler tout en priant d’arriver saine et sauve.

Arrivée à destination et en tambourinant à la porte, la fille du couple que je ne connaissais pas m’ouvrit et sans un bonjour, sans prendre le temps de me présenter, je rentre directos à l’intérieur. Je lui explique tremblante ce qui venait de m’arriver et que grâce au lampadaire, c’était un signe que je pouvais venir. Elle me répond : « je comprends mieux, je me suis demandée pourquoi j’avais allumé dehors ». Je suis sûre qu’elle a été guidée pour allumer l’arrière de la maison pour que je puisse m’enfuir, sinon pour quelle raison ? Trente minutes plus tard, Claude et sa femme rentrèrent et en réexpliquant de nouveau mon cauchemar, Geneviève me dit : « ce n’est pas vrai ? J’habite ici depuis dix ans, tout le monde dit qu’il y a des extraterrestres dans la région et principalement ici sur cette colline, je surveille depuis longtemps, rien ne se passe et toi tu arrives et le soir même tu as un contact avec eux ». Oui mais quel contact, je m’en serais bien passée !

Ils m’ont gentiment installée dans une chambre d’amis pour y finir ma nuit qui s’est terminée par des cauchemars horribles où je voyais les zozos se rapprocher de moi pour m’enlever, je me débattais tant que je pouvais, je me cachais dans plusieurs endroits de la pièce, etc. Mais était-ce vraiment un cauchemar ? Cela paraissait si réel ! Le lendemain matin, je retourne au chalet, je n’avais plus aucune peur, je n’étais pas fatiguée, j’étais même sereine, allez comprendre ! Moi-même je ne comprenais pas. Je retrouve les suisses et en leur parlant de notre expérience de la veille, ils ne se souvenaient plus des phares rouges et du vent dans les arbres, seulement du vaisseau, j’étais donc seule à m’en souvenir. Parfois, les extraterrestres effacent les souvenirs de notre mémoire en choisissant leurs cibles.

Nous partons à la rencontre de Carroll Lee et sa femme Jan Tober auteur de plusieurs livres notamment ‘Les enfants indigos’. Il y avait également Marc et Martine Vallet des éditions Ariane, que j’avais connus lors d’un séjour au Québec en 1997. C’était une énorme chance d’avoir pu les rencontrer en privé car ils n’acceptaient jamais de recevoir quiconque avant une conférence, nous avions ce privilège. Nous étions le 1 mai, jour de mon anniversaire, c’était un beau cadeau. Je leur raconte ma nuit de terreur et Jan me dit « Kryeon est venu te visiter car tu étais en danger », sans doute. Excellent contact avec elle, nous nous sommes écrits par la suite et revues à chaque visite en France avec toujours la même joie de nous retrouver.

Le lendemain, nous nous rendons à la conférence et pour clôturer le message que donnait Kreyon en channeling, il raconte toujours une histoire. Ce jour-là, il finit par : « c’est l’histoire d’un Jean qui la veille de ses 33 ans avait vécu une expérience troublante et traumatisante pour vivre ensuite l’illumination ». Cette nuit de terreur du 30 avril, c’était la veille de mes 33 ans, je me demandais si le message ne m’était pas adressé. Dans la salle, nous étions 2000 participants et nous avons fini par un OM/AUM, (son cosmique à l’origine de l’existence manifestée). Le chanter est une façon de se relier à une énergie très puissante. Ce son a duré quelques minutes et par magie, tous les participants s’arrêtèrent en même temps et à la même seconde.

Ce séjour en Dordogne a développé en moi, une évolution de mon don et créa un véritable changement de conscience.


Gabriela d’Asti